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 Enquête / Drogue en milieu scolaire par Djamel Oukali

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مُساهمةموضوع: Enquête / Drogue en milieu scolaire par Djamel Oukali   Enquête / Drogue en milieu scolaire par Djamel Oukali Icon_minitime1السبت 24 نوفمبر 2007 - 0:12


Enquête / Drogue en milieu scolaire par Djamel Oukali

Enquête / Drogue en milieu scolaire
Un phénomène qui prend de l’ampleur
Nos écoles sont-elles envahies par la drogue ? A quel point nos écoliers s’adonnent-ils à la toxicomanie ?
L’association des parents d’élèves de la wilaya d’Alger minimise, la Forem dramatise et le ministère de l’Education nationale est inscrit aux abonnés absents. Qu’en est-il en réalité ? Sur cette question cruciale, les avis des uns et des autres diffèrent. Dans le but d’apporter quelques éclaircissements, nous avons mené cette enquête. Pour l’association des parents d’élèves de la wilaya d’Alger, présidée par Ameur Salah Yahia, non, les écoliers algériens ne se droguent pas. Tout en se demandant pourquoi les autorités concernées ne luttent pas contre les tonnes de drogue qui circulent en Algérie, cette association impute à l’Office national de lutte contre la drogue la responsabilité de faire des procès à des mineurs. Tout en réfutant les résultats communiqués par cet office, M. Ameur Salah, estime que cet organisme aurait dû prendre des mesures à même de protéger l’enfant. Avant de se demander pourquoi fait-on de «nos enfants des cobayes. Nos enfants ne sont pas protégés et l’Office national de lutte contre la drogue ne joue pas son rôle. Aucun psychologue n’est affecté pour suivre de près les enfants. Les parents d’élèves ne sont pas contactés dans la plupart des cas. Il ne faut pas accuser les enfants puisqu’ils sont des victimes».
«Nos enfants ne sont pas des drogués !»
Dans l’espoir de minimiser ce fléau, l’association des parents d’élèves de la wilaya d’Alger a mené une enquête à travers laquelle elle a constaté que sur 1 200 élèves, il n’y avait qu’un seul qui se drogue réellement. «Nous remettons en cause toutes les accusations portées contre nos enfants. Nous demandons à ce que les lois soient appliquées. Le ministère de l’Education nationale n’a jamais autorisé le Forem à mener une enquête en présence des parents d’élèves», affirme M. Ameur Salah. Pour ce dernier, il n’ y a pas péril en la demeure ; tout baigne, alors qu’une étude réalisée par la Gendarmerie nationale montre que 45% des élèves d’Alger, dont 12% au milieu même des établissements, se droguent. S’il est vrai que les responsables de cette association œuvrent pour la protection de leurs enfants, il est non moins vrai que les lycées sont infestés par la drogue. Les chiffres communiqués par la Fondation pour la recherche médicale (Forem), confortés par l’enquête de la Gendarmerie nationale, sont authentiques. Ils montrent, en réalité, l’étendue de ce phénomène qui gangrène davantage le milieu scolaire algérien.
39% des écoliers, avance l’étude faite par la Gendarmerie nationale, s’adonnent à la drogue à cause des problèmes familiaux. 35% le font à cause de la défaillance des parents à assumer leur devoir envers leurs enfants. 26%, taux lié à la situation qui prévaut en Algérie.
Les chiffres de la Forem
En 2005, la Forem a déjà tiré la sonnette d’alarme sur la consommation de drogue en Algérie qui a pris des proportions alarmantes en milieu scolaire. Une enquête, menée par la Fondation pour la recherche médicale sur la consommation de drogue en milieu scolaire, initiée avec la collaboration des médecins, des étudiants, des enseignants, des psychologues, des éducateurs et des paramédicaux montre que ce phénomène a touché 5 027 personnes notamment à Tamanrasset, Ouargla et Alger. Selon, Mostéfa Khiati la Forem est la première fondation à avoir attiré l’attention des responsables de l’Education nationale sur l’entrée et le développement de la consommation de la drogue en milieu scolaire. Et pour que le ministère prenne acte des affirmations de cette fondation, ce dernier s’est attaqué à la Forem en l’accusant de vouloir jeter l’opprobre sur le système éducatif national et ce, en minimisant les chiffres qu’elle a avancés. Même l’Office national de lutte contre la drogue, premier organe qui devrait pourtant s’impliquer dans cette lutte, s’est montré, selon le
Pr Khiati, sceptique quant aux chiffres donnés par la fondation qu’il préside et a fait appel à un centre français spécialisé dans le sondage. Enfonçant un peu plus le clou, le président de la Forem affirme qu’une vingtaine d’affaires de drogue impliquant directement des enseignants et des élèves sont en justice actuellement.
Le Pr Khiati : «Il faut se mettre au travail»
Il est temps, estime le Pr Khiati, de dépasser la polémique et se mettre au travail, car il y va de l’intérêt de la jeunesse algérienne. Sachant pertinemment que seul le travail de proximité peut endiguer un tant soit peu ce phénomène, la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche lance des équipes mixtes avec la Gendarmerie nationale pour des campagnes de sensibilisation à travers le territoire national. De même qu’elle programme des formations au niveau des wilayas pour former des éducateurs. Depuis sa création, la Fondation a réalisé des enquêtes dans le cadre de la lutte contre la drogue. La première du genre, la Forem l’a réalisée en 1994. Cette enquête a touché 3 lycées. A l’époque, explique le président de la Fondation, «on avait constaté que des filles consommaient de la drogue. Nous avons saisi les ministères de la Jeunesse et des Sports et de l’Education nationale en vue de financer le projet d’une enquête nationale qu’on devait mener afin de déterminer les profils des consommateurs et préciser les moyens à mettre en œuvre pour une meilleure prévention. Aucune suite n’a été donnée à notre proposition». Une deuxième enquête a été également accomplie par le même organisme en 2001 sur
2 300 lycéens. Celle-ci a fait ressortir que 32% des élèves se droguent. La dernière en date est réalisée sur 5 400 lycéens en 2005. Touchant les wilayas d’Alger, Ouargla, Tamanrasset et Aïn Defla, cette enquête a révélée qu’à Alger il existe plus de 24% de lycéens qui consomment de la drogue sous toutes ses formes. Aujourd’hui, l’on constate que toutes les enquêtes faites font ressortir que les villes frontalières et le centre sont les plus touchées par le phénomène de la drogue. Une personne sur cinq se drogue. Les régions des Hauts Plateaux et le grand Sud sont les plus épargnées par le phénomène. Le problème de la drogue est un phénomène national et il faudrait la mobilisation de tout le monde, notamment les ministères de l’Education nationale et de la Jeunesse et des Sports, pour y faire face. Le professeur Khiati déplore le manque d’intérêt qu’accordent ces deux ministères à ce problème. Cette absence de contrôle, nous ne le dirons jamais assez, a permis aux élèves d’introduire la drogue dans les établissements scolaires où ils la consomment en cachette.
La drogue à l’école
Ce n’est un secret pour personne de dire qu’à l’heure qu’il est, la drogue se vend et se consomme même à l’intérieur des établissements scolaires. Le lieu de consommation de la drogue n’est, malheureusement, plus la rue, mais c’est aussi l’école. Une enquête menée par la Forem révèle que 48% des consommateurs de la drogue le font à l’intérieur des établissements scolaires, 51% la consomment quotidiennement et 14% consomment de la drogue en cachette alors que 20% la consomment en groupe. Le pourcentage de jeunes consommant des drogues dépend de l’emplacement du lycée ou du collège et du niveau social des élèves. Le problème ne touche pas seulement une couche sociale précise, mais puise dans toutes les franges de la société et chaque milieu a ses facteurs favorisants. Ainsi, les lycéens issus de familles démunies sont certes plus vulnérables et plus disposés, mais ne peuvent, sauf exception, se permettre des drogues qui coûtent cher. Et c’est là le drame. Les lycéens ne s’en cachent pas. Adossés au mur ou assis sur leurs propres cartables, les adeptes de psychotropes sniffent et se shootent en plein jour comme pour narguer une société qu’ils accusent de les avoir livrés aux dealers. Abordés, ils ne refusent pas de reconnaître leur dépendance à la drogue. Ils se trouvent même des excuses et ne semblent pas regretter leur geste. Toutes nos tentatives de faire parler les responsables du ministère de l’Education nationale sur ce sujet qui touche des pans importants de lycéens sont restées vaines. A chaque fois qu’on prend attache avec la responsable de ce dossier, celle-ci nous use de subterfuges pour ne pas nous recevoir.
Portrait du consommateur
Yacine est un jeune lycéen. Il est en classe terminale. Il étudie dans un établissement situé aux auteurs d’Alger. Il est beau, toujours souriant. Lorsqu’on le regarde, on ne décèle jamais sur son visage les traces d’un consommateur de drogue. Pourtant, chaque matin, nous a-t-il avoué, il fume son joint. Il dit ne pas pouvoir s’y soustraire. Avant qu’il ne rejoigne son lycée, il faut qu’il prenne sa dose. Cette habitude, commente-t-il, lui colle depuis presque deux ans.
Il raconte : «Je commençais à fumer ‘lah’chicha’ en première année secondaire. C’est des copains à moi qui me l’ont appris. Au départ, je me sentais au paradis après avoir fumé. Mais avec le temps, j’ai fini par comprendre que se droguer ne mène pratiquement à rien.» Ils sont nombreux les élèves qui s’adonnent, comme Yacine, à la drogue. A qui la faute ?
Et les parents ?
Nos discussions avec des lycéens, nous ont permis de constater l’existence de deux catégories de consommateurs. Il s’agit de ceux qui se droguent de leur propre volonté et ceux qui sont poussés à le faire sans le vouloir et ce, afin d’échapper à un quotidien difficile à supporter. C’est le cas, notamment, de Karim, venu, sans le vouloir, dans le monde des drogués car ses parents se disputent à chaque fois. «Souvent mon père tabasse ma mère devant mes yeux. Ne pouvant plus supporter ces scènes, je me suis retrouvé malgré moi à consommer zetla». Les problèmes quotidiens auxquels font face les parents ne les exonèrent pas de cette responsabilité. Car, faut-il encore le dire, un parent devrait surveiller de près ses enfants, notamment lorsque ceux-ci sont adolescents. Cette période importante dans la vie d’un individu est propice à tous les dangers. Même si l’enfant ne souffre d’aucun problème, il pourrait, si l’environnement dans lequel il évolue n’est pas sain, toucher à la drogue. Ces cas, nous les retrouvons dans les grandes villes où les délinquants et autres exclus de la société se côtoient. Et afin d’éviter ces promiscuités, l’information constitue un vecteur privilégié de la lutte contre la toxicomanie auprès des jeunes en milieu scolaire. La logique de prévention centrée sur les produits est désormais reléguée au profit d’une prévention globale des comportements de consommation et plus largement des conduites à risque. L’information et la sensibilisation doivent conduire les élèves à être acteurs de leur propre santé et à leur faire prendre conscience de leur responsabilité. Si pour les parents d’élèves le phénomène de la drogue n’est pas une réalité, les associations spécialisées dans ce domaine, notamment la Fondation pour la recherche médicale, la consommation de stupéfiants est un fléau qui s’est installé en Algérie ces dernières années, particulièrement en milieu scolaire. Il faudrait, si l’on veut protéger l’avenir de nos enfants, l’éradiquer le plus tôt possible. Mais pour ce faire, il est important, voire inéluctable de situer la responsabilité des un et des autres.


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